Une équipe ? Prenez exemple sur Son Gokû, Yonbi, ou encore comme Akagi et Noda ! Nous sommes tous liés par le même noyau, l'amitié, mais aussi la relève et l'entraide. Parfois, ils seront à nos côté, cependant il faudra faire sans... s'il faut les sauver sur un champ de bataille. L'abandon est en dernier lieu, toujours à la fin, je crois qu'il n'y a aucune souffrance plus terrible que de devoir affronter du regard la vérité. Puisque je n'ai pas ma langue dans ma poche, il faudra bien évidemment me supporter ou du moins faire semblant d'écouter mon blablabla. Oh et qui m'aime, aime Son Gokû, compris ? D'ailleurs, c'est lui qui m'a fait comprendre quelque chose... La fierté est très importante, mais celle qui chevauche toutes les autres types de fierté est celle d'être des alliés qui se soudent les coudes AVEC fierté. Une équipe n'est pas censée abandonner les autres pour suivre sa propre quête. Une brigade n'en serait pas une sans un coéquipier manquant. L'esprit d'équipe prendrait une toute autre allure comme vouloir venger une mort. Revenons au sujet principal : qu'est-ce qu'une équipe ? Une team regroupe divers individus qui au départ peuvent s'aimer comme ne pas se sentir. L'important est de développer un lien proche qui peut prendre du temps, mais qui deviendra au final ; infernal. D'ailleurs, c'est toujours sympa quand l'un des membres du groupe sait guérir des plaies qui s'avèrent être un fardeau au combat. Maintenant, qu'est-ce que des membres d'équipe ? La question peut dériver sur des multiples réponses, mais pour moi l'essentiel est le noyau qui nous relies tous vers nos espoirs, nos buts et nos liens qui font de nous une équipe.

«On m’a demandé combien coûte un ami. J’ai répondu que je ne savais pas. Ceux que j’ai, je pense les avoir mérités. On ne les vend nulle part, ils n’ont pas de prix, mais une valeur inestimable... »  

• Nara + Akagi
• Yamanaka + Noda
• NOM + PRENOM

Certains naissent dans la soie salués par les étoiles, beaucoup croient et admettent que cela a été le cas pour ce blondinet. Extrêmement de secrets sont gardés pour permettre une première impression comme ayant tout cuit dans le bec et ce même dès la naissance. Les perles qui s'extraient de ses orbites... les a-t-on déjà vue? Contrairement à d'autres, son cœur regorge d'une douleur imprécise autant que de multitudes de béatitudes justifiées. Il est comme ces vagues, gigantesques, mais pourtant fragiles au moindre fracassement contre la réalité. Son cœur s'ouvre à chacun, mais se referme pour lui-même. Pourtant, malgré cette chaleur qu'il apporte à tous, sans la moindre hésitation, ne semble pas toucher tous les cœurs des plus vaillants aux plus sombres. Étonnamment, beaucoup le critiquent. La jalousie, peut-être? En tant qu'Uzumaki, celui-ci se diffère des autres, sa chevelure qui aurait dû être d'apparence rouge s'apparente plutôt aux rayons qu'exploitent l'astre solaire. Est-ce cette différence qui fait défaut? Nul ne sait. Sho fait source de discours. Beaucoup le voit tel un héros qui affronte l'impossible  avec les mains jointes. Il ne se vante aucunement de sa force, Sho admet plutôt que son entourage est composé de sa fabuleuse équipe et que sans eux... il n'aurait pas le courage d'y parvenir. Cœur sur la main, cet homme vient généreusement et gratuitement en aide aux plus défavorisés et aux plus fragiles. Par contre, celui qui déclare la guerre à son allié lui déclare à lui aussi. En effet, ce jeune homme condense un lien important entre la fratrie et le système de coopérer. Sho s'identifie comme étant la flèche de l'arc que tient Akagi, celui qu'il considère tel son cerveau, à deux ils deviennent quasiment invincibles d'après ces dires. Cœur vaillant, ce ninja est prêt à être le fromage posé sur un piège à souris et tout autant à devenir la météorite qui fracasse une planète de plein fouet. Sho aime frôler la mort du bout de ses phalanges sans qu'elle ne lui touche et ça c'est quelque chose dont ses coéquipiers n'adhèrent. Il répète sans cesse que les dangers qu'il entreprend sont pour rendre hommages aux Kages qui, eux, ne reculaient jamais devant rien. D'ailleurs, sa première motivation est de protéger les failles potentielles de son équipe à tout prix et comme faisait ces vaillants chefs de villages avec leurs habitants. Après tout, il considère son sensei, Noda ainsi que Akagi comme sa deuxième famille. Celui-ci ne peut que compter sur lui-même et le chef de l'équipe pour s'assurer que personne ne restera perdant et mourant, lors d'une mission. Ce shinobi n'accepterait en aucun cas de perdre l'un de ses camarades ou plutôt frères.  

Cependant, l'ambition de devenir un parfait soldat lui monte à la tête et qui dit trop d'efforts dit de l'anxiété. Évidemment, la fureur qu'il apporte à devenir aussi endurant et destructeur font en sorte de le rendre plus fragile émotionnellement à force de ne pas avoir le temps de prendre du temps pour lui ou du moins relaxer. Le plus précieux souvenir qu'il garde, dans son cœur, de son équipe doivent être d'un repas entre eux, lorsqu'ils avaient terminé une mission de rang D et qu'elle s'était avérée être plus difficile que les quatre individus l'auraient crus. Les rires cristallins, les sourires joviaux et les regards qui semblaient s'être connectés entre eux avaient su toucher son cœur au plus profond de lui-même. À ce moment-là, Sho en avait déduit qu'ils étaient réellement une famille qui se débattait tous pour protéger chacun d'eux plutôt qu'une équipe. Même Noda et Akagi avaient semblé plus proches et familiers que d'habitude. Ce rapprochement avait étreint son cœur battant, ses songes épuisées  et ses blessures saillantes qui creusaient son corps.

La joie enivre son corps, comme son chakra, elle forme sa force, mais celle de continuer dans ce même chemin. Cette volonté accrue semble se forger dans ses poings où ses jointures s'embellissent de dureté. Auprès des autres, celui-ci se bombe le torse pour prouver ses valeurs comme le ferait un crapaud. Toujours cet air de fierté s'apparentant à son démon à queue, mais ce que c'est deux-là se ressemblent ! Il possède ce fil spirituel pour unir ces gens vers son côté à lui. C'est une bombe dans un champ de bataille, il a ce contact pour redonner foi en soi-même et c'est l'une des choses qu'apprécie les gens en combattant à ses côtés. Serait-il la voix pour redonner foi en l'humanité? Il cohabite avec un démon jusqu'à y façonner une semblable amitié car bien évidemment rien n'est réellement acquit, mais une forte connexion s'impose et pourtant... Il ne fléchit pas devant ces mots que ce démon aime parfois lui souffler pour le faire tomber à genoux.

« La personnalité est à l'homme ce que le parfum est à la fleur... »
  

Tu sais, Yonbi, la vraie histoire était que je n'étais pas l'élu. Non, je n'étais pas celui qui était supposé d'être le jinchûriki auquel tu devrais avoir à faire ou plutôt... t'y faire. Il y avait cet autre gamin, eh ouais, tu sais... celui qui ne pleurait jamais pour avoir le biberon... tu t'en souviens ? Bien ! C'était mon cousin, tu sais... mais... il n'a pas survécu longtemps. Ce n'était pas un enfant viable, malgré le fait qu'on le pensait au départ. Alors, moi, fils aîné qui aurait dû passé en premier... j'ai fais don de mon corps pour te loger et te protéger de certain. Avant même que tu rejoignes ton réceptacle en guise de sacrifice, on le savait, oh oui, on le savait tous les deux que ce n'était qu'autrement le destin. À cette épisode-là de ma jeunesse où je t'avais reçu, je venais de couronner ma quatrième année de vie et certainement la dernière de celle où mon âme n'appartiendrait qu'à moi. Ce nouvel style de vie était plus difficile que je ne l'aurais penser à s'adapter.   J'ai su que tu serais pour moi un présent, je ne t'ai jamais détesté d'ailleurs, mais toi oui. J'ai eu mal. Ce mal quand quelqu'un te rejette, alors que tu veux seulement le protéger de potentiels dangers. J'étais un enfant qui voulait prêter main forte à un ' nouvel ami '. Tu ne m'as jamais accepté, avant maintenant. Je crois bien.

Tu étais comme l'une des facettes d'une pièce de monnaie et celle contraire de la mienne, mais pourtant nous faisions parti de cette même pièce de métal frappée. J'étais la boîte de pandore, alors que toi tu en étais l'étrange, mais dévastateur contenu. La population ne se révoltait plus de peur, comme autrefois, au sujet des réceptacles et de ces démons qui s'y faisaient encastrer pour permettre l'harmonie. Après tout, nous n'étions plus, depuis très longtemps, les premiers à s'être fait reliés, toi et moi. Cependant, tu sais mieux que moi qu'il y restait encore des habitants moins simples d'esprit ou plutôt devrais-je mentionner '' ouvert d'esprit ''. Cette solitude qui encastrait mon être faisait en sorte de rendre ma vie telle un casse-tête à moitié décomposé. À chaque combat, à chaque entraînement et à chaque adversaire redoutable... je faisais de mon mieux pour t'impressionner, mais je croyais que tout cela était perdu d'avance. Au fond de ton propre cœur, j'en suis certain, aujourd'hui, que tu avais cette petite fierté de voir mon avancement rapide. Tu avais de la chance de ne pas être tombé sur un corps qui se lamenterait de fatigue.

L'éclat de ma chevelure avait su faire source de question. Je n'avais jamais compris, avant que l'on ne me l'explique clairement. Les Uzumaki ne naissaient jamais avec des cheveux blonds naturellement, mais plutôt rouges. Un trait de plus pour égayer mon esprit. Il ne fallait pas tant chercher loin. Comme tu dis, Yonbi, nulle raison de chercher dans une botte de foin lorsqu'on a les compétences requises pour le déduire ! Je détiens cette éclatante blondeur de ma parenté féminine, eh ouais ; ma mère qui est issue d'une lignée Nishibi et ce terme se reliant au ' couché du soleil '. Oh, arrête, Son' ... c'est faux que leurs chevelures font mal aux yeux ! Oh.. et ... merci du coup. Mon père, lui, est entièrement Uzumaki et pour être Anbu... je ne le vois que jamais ! Rooh ! Arrête, je ne suis aucunement jaloux !

L'entrée à l'Académie... je croyais avoir signé mon arrêt de mort. À l'époque, tu le sais bien, je ne comprenais aucunement pourquoi il fallait obtenir ce bout de carton, appelé diplôme, pour devenir genin.  Inutile de se pencher sur l'aide de ce cher gorille, hein, Son Gokû ?! Miraculeusement, j'avais pris mon courage à deux mains et j'osais prendre le choix de suivre des cours spéciaux où on expliquaient les autres cultures, ainsi que des moyens de se fondre dans le décor. D'ailleurs, je m'amusais à relier le fait que Yonbi aurait eu du mal à se camoufler même avec les plus grands miracles de ce monde. Je me souviens d'avoir excellé comme un tyran dans le clonage, dès la deuxième journée d'enseignement, mais cela avait été une toute autre chose pour le Taijutsu qui m'avait donné du fil à retordre. Encore une fois, ce n'est pas ce démon 'charismatique' qui m'aurait donné des conseils ou du moins m'encourager. Non, non... je ne te vise aucunement, voyons ! Pour ne pas oublier de le mentionner, les règles Shinobi avaient été pour moi une souffrance cruciale, à apprendre, de mon enfance et le pire devait être l'examen où il était primordial de le réussir.

Au sein de Kinzoku, à l'époque de cette rencontre avec mon équipe, je n'aurais jamais cru obtenir une nouvelle famille. Comme tous ces Nara, Akagi affichait ce petit air supérieur. Ça ne t'avais jamais plu et moi non plus d'ailleurs. Ces aptitudes étaient recherchées, mais surtout bien utilisées de sa part. Au tout début, j'aurais mille fois refusé de devoir me tenir à ses côtés... mais avec le temps, j'avais compris qui il était réellement. En sa compagnie, j'en avais presque oublier le fait que tu étais si désagréable envers moi.

Il avait cet air si fier. Cet air, il me dérangeait au plus haut point. Peut-être car je n'étais qu'incapable d'afficher une telle mine ? Après tout, j'étais égal à tous. D'ailleurs, son impolitesse arrivait à m'écorcher les oreilles. Longtemps, ce dilemme avait persisté, entre lui et moi, dans les chamailleries et la rivalité incompréhensible hormis les discussions épineuses. Cet agissement... était drôlement fraternel. J'avais longtemps analysé son comportement, ses rêves, mais aussi comment percevait-il son équipe ? Au fur et à mesure, j'avais compris qu'il comblait ce vide qui me taraudait. Ensemble, nous formions le duo indestructible ou presque. Il était mon cerveau et moi j'étais son missile. Le jour le plus représentatif s'était passé lors de mon anniversaire lorsque j'avais reçu ce présent de sa part. Étonnamment, Akagi avait souri. C'est lui qui m'avait fourni ces gantelets de combat. Plus les jours passaient et plus j'avais l'impression que la négativité s'estompait, mais... le naturel revenait toujours au galop lorsqu'on avait l'audace de faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. Derrière ces airs de chamaillerie, ce lien profond se formait, pourtant.

Puis, j'ai approfondis les connaissances avec mon autre coéquipier ; Noda. Un vrai Yamanaka. Lui, il te plaisait bien plus, hein ? Un peu plus charismatique, comme j'aimais tant dire ! Je l'avais toujours considéré comme un petit-frère. Noda possédait les paroles parfaites pour me comprendre, mais surtout pour me rassurer et il m'indiquait de multitudes façons de me rapprocher de toi, alors que tu ne voulais rien savoir de moi, au tout début. Je voulais être proche de tous et tu ne faisais pas exception, malgré le fait que tu aurais préféré. Par contre, il n'appréciait que très peu le narcissisme et la paresse que détenait notre Nara. Je voyais bien que cette connexion ne s'étendait que jusqu'à moi. C'était un fier combattant et je mentionnais toujours que j'étais fier de posséder une équipe comme celle-ci. Nos erreurs étaient acceptées, mais Yamanaka était toujours là si on avait besoin de se vider le cœur noirci par des récents échecs. Nous avions une chose en commun : le vouloir de protéger nos semblables.

« Il y a beaucoup de manières d'aimer les gens qui en ce monde souffrent, la seule qui soit bonne est de les aider à porter le poids de la vie en leur fortifiant le cœur et en combattant avec eux. »

Réflexion de Sho à Yonbi ▬ Uzumaki Sho.