Qu'importe la team, c'est la récompense finale qui importe ! Capable de s'adapter à n'importe qui, du moment qu'elle garde une forme d'indépendance. Nora n'a pas vraiment peur de l'inconnu, mais surtout, elle ne s'intéresse qu'à elle même... Elle cherche à prouver des choses à seulement 3 personnes (sa famille), donc elle ignore royalement le reste. Sociable sans pour autant avoir des amis. Elle sera compagnon d'équipe sans pour autant les considérer au point de se reposer sur eux. Sa confiance sera donc très difficile à obtenir, et son relationnel plutôt restreint. Niveau travail d'équipe, c'est son point faible, elle peut bien faire, mais à sa manière. Leader ou responsable, indépendante ou impulsive. Bon courage à ses futurs coéquipiers !

• NOM + PRENOM
• NOM + PRENOM
• NOM + PRENOM

Ni docile, ni sauvage. Juste dans un entre deux perpétuel, une situation inconfortable familiale. Elle rit de tout, enrage d'un rien, jalouse vite. Vicieuse parfois, elle envisage la solution facile, les chemins de travers. Déterminée, elle mettra tout ce que peut à faire ses preuves, en évitant de tomber dans la démonstration. Elle se fou de tout, du monde, son seul intérêt, c'est d'être vue, mais pas par n'importe qui. Elle rêve d'un regard paternel surpris, d'un regard maternel éveillé, d'une reconnaissance légitime ou d'une tendresse intuitive. Elle rêve d'un frère attentif de son malaise. Elle rêve d'en parler mais il n'y a pas d'équivalents en mots. Alors elle se fruste, rechigne, tourne en rond, puis avance, et court avec rage vers le futur. Plus que tout, elle désire une place de droit, et un régime de méritocratie. Même si elle est jeune, elle comprend, se trompe parfois, mais jamais n'abandonnera. Intelligente, elle connaît et comprend le fonctionnement des personnes, c'est d'ailleurs son atout et son plus gros défaut, cette empathie presque maladive, qui lui fait comme lire les pensées des personnes qui croisent son chemin. Maniaque de tout, elle aime aussi le confort, et connait la valeur du travail (très bien sermoné par son père depuis sa naissance). Vénale à souhait, elle fait les choses dans son coin, pense égoïsme à outrance, car de toute façon, si elle ne « pense pas à elle, personne ne le fera ». Tantôt positive, tantôt négative, jamais stable, toujours en mouvement, c'est un peu un caractère changeant, qui se cherche, et qui veut se trouver, pour se pourver.

La fin est plus simple, tellement plus simple qu'un commencement. Alors pousser un râle avant même de respirer, c'était peu être une façon de dire « Ce monde, il me fatigue ».
Et cette fatigue, était-elle héréditaire ? Au point qu'un enfant, à peine formé, ressente déjà tant de poids sur ses épaules qu'il préfère s’effacer comme un souvenir prématuré. Une fausse couche, une femme usée. Alors la douleur laisse place à un vide, un questionnement. Il ne pleurera pas, ne soufflera pas, n'ouvrira pas ses yeux. Son petit corps est recouvert de soie et de larmes. Le linceul paraît démesuré ; la coutume n'est pas aux enterrements de morts-nés. Cliniquement, l'enfant était sain.

La mère détourna le regard une dernière fois, dans sa tête, c'était clair. Il ne voulait pas de ce monde, de ces guerres. Son âme avait juste rebroussé chemin, et avait emporté le peu de vitalité de sa génitrice avec lui. « Nao, il sera à jamais le seul qui me comprendra, et sera juge de mon âme dès qu'elle quittera mon corps »

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Miyori aurait été une mère formidable, mais depuis lors, son regard ne fut qu'à l'image de son pays. Une neige éternelle, tantôt assaillie du carmin sanguin, tantôt piétinée et rendue boueuse. Comme cristallisée, elle ne perdait ni en beauté, ni en charisme. Seul son esprit flottait, loin, très loin de ce monde.

Son mari, Kosuke, était un doyen expérimenté et futuriste. Toujours un pas d'avance sur les propositions marchandes : Il avait fait fortune de la guerre, et possédait maintenant de multiples forges. Il n'avait rien d'un guerrier, mais tout d'un leader. Ses rêves dépendaient des vies brisées, de la fluctuation de la guerre ; et il savait s'en rendre légitime. Il avait vu avant, couru plus vite, prévu avec justesse. Quantité, poids, matières premières, artisans, experts.

Son mariage ne fut donc pas un soucis. Richesse, implication politique et réseau faisaient de lui le roi des rois. A moitié contrariée, à moitié rassurée, Miyori voyait donc en lui un mélange de liberté brisée et de sécurité de vie. Son dernier espoir était de vivre en l'appréciant, d'apprendre à l'aimer, d'essayer de tout cœur... Ou au moins, de faire tout comme. Faussement vivante de base, elle était la poupée de glace, rayonnante de froideur, admirée et pourtant plainte. Sa prison de glace avait fini de l'étriquer à la perte de son enfant ; mais le fait que Kosuke veuille à tout prix une descendance acheva de sceller sa conscience.

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Le second enfant fit rapidement son apparition. Elle n'avait rien de sa mère, ni son teint pâle, ni ses yeux émeraudes. Ni son calme, ni son charisme. Ni beauté, ni amour. C'était son enfant sans vraiment l'être. Elle ne voulait plus, n'avait même pas la force de la regarder, cette gamine, qui lui rappelait tant son époux.

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Une fille ne ferait forcément pas l'affaire, il lui fallait un garçon, un digne hériter. Alors, à l'issue de son troisième accouchement, l'enfant prodige tant attendu fit son apparition. Un gaillard de déjà 4 kilos, qui, à l'inverse de sa sœur, pleurait à s'en arracher les poumons, désireux de la vie et de sa misère.

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Vous n'aviez qu'un an d'écart, mais Noa, le deuxième, brillait déjà de supériorité. Ou du moins, pour Kosuke. Toi, Nora, celle de l'ombre, dans le droit de voir mais pas de faire. Il n'était pourtant pas plus doué que toi, ce frère, mais on lui donnait plus de chances, donc forcément, il te précédait toujours, de quelques centimètres. Des centimètres qui paraissaient des mètres. Implicitement, ça t'avais rendue aigrie sur les bords. Comme si tu cherchais à prouver ton existence, tu provoquais en permanences des situations de rivalité, de jérémiades, chamailleries et bagarres. Aigrie, puis envieuse, au point d'en être hargneuse, presque méchante avec ce frère qui ne te voulait rien.

C'était même ce qui t'énervai le plus, qu'il n'ait aucun défaut, qu'il ne soit qu'un simple gamin  assidu et serviable. S'il avait été hautain, prétentieux ou encore satisfait, là, peut-être, peut-être bien que tu aurais pu le détester avec raison. C'était comme se battre avec le vent. Insaisissable, fugueur et omniprésent à la fois.

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L'académie ninja serait probablement le seul endroit ou vos chances seraient mises à égalité. Sans un père pour porter ton frère directement sur le podium. Sans un fantôme en guise de mère qui te faisait baisser le regard d'humilité, comme pour s'excuser d'exister. Sans tout ces moutons qui jugent Noa vainqueur sans même qu'il y ait de combat. Sans étouffer avant même de respirer.

La malédiction de Noa, celui qui commence par la fin.

Bon courage, Hiryu Kagami de la part du Staff de Boruto ▬ Tsukuyomi No Sekai.
« En espérant bientôt pouvoir te compter parmi nous, mauvaise troupe. »